Cobaye je me sens. Mais je ne suis rien.

Collaborateur j’ai été avec ces présences invisibles.

Grâce à moi ils ont développé des outils, des techniques pour influencer, interférer avec le mental et la psyché. Je pense même avec les actions s’ils arrivent en activant la volonté ou l’apathie. Ils savent aussi appuyer une conviction, ou rejeter une idée présentée nouvellement.

Je ne suis pas important. Des gens comme moi il y en a des centaines, donc les perceptions les troublent, dont les auditions les malmènent, donc les hallucinations leur font commettre des méchancetés ou même des horreurs.

Des lapsus à ceux dont l’éloquence est importante.

Je sens bien que si je suis envie encore, ce n’est pas que je suis utile, ou alors seulement pour causer plus de dégâts, enfoncer plus les stéréotypes, promulguer plus de haine.

Un humaniste asservi par l’emprise mentale, utilisé pour promulguer la haine et la xénophobie.

Si dieu est bon, beaucoup d’hommes n’ont pas la pureté qu’ils revendiquent. Là parmi ceux qui se considèrent supérieurs par un sens moral pseudo irréprochable, on trouvera des coupables d’autant de péchés d’orgueil, si pas de crimes de meurtres ou d’avilissement de ceux qu’ils considèrent inférieurs.

Pensée du jour 27/10/2023

C’est le recoure à la violence qui est un choix, pas l’orientation sexuelle, la langue maternelle, l’ethnie ou l’origine.

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je n’ai pas su t’aimer

La rencontre fut joyeuse

Les débuts heureux

On s’aimait et rigolait

Le temps fit son travail destructeur

Le merveilleux devint l’acquis

Pour lequel on ne se bat plus

Qui est là et même parfois ennuie

Dans les petits gestes, les attentions

Tu semais des graines d’amour pourtant

Trop aveugle pour les avoir vus

Trop amnésique pour les avoir retenus

Comme je n’ai pas su t’aimer

Quand à mes côtés tu vivais

Et que maintenant tu nous as quittés

À qui suis-je redevable de cette affection

Dont au moment même tu aurais eu tant besoin.

De l’instant dernier, de ce regard échangé

Avant que tu ne t’effondre et ne cesse de respirer

Je me demandais ce que tu pensais

en me regardant ainsi

Et j’entendis une voix grave

qui n’était pas la tienne

Me dire « Je t’aime »

Et tout basculât, tu t’effondras, j’étais en choc

J’appelle les secours, ils sont vite là

Mais rien à faire, ils ne te réaniment pas

Une voix dit « non je ne reviendrai pas »

Je suis fâché tu as ignoré tes consultations

Qui auraient pu te sauver.

Tu as préféré sortir, xtc et autres speed

Toi qui voulais t’en sortir, toi qui voulais revivre

Des avertissements tu avais eu

Jamais tu n’y avais cru.

Alors toi qui me lit maintenant

Ne commets pas la même erreur

J’en serais fort triste à mon tour

Bien qu’en haut, on est accueilli avec leur amour

L’heure du départ sème toujours de la tristesse

Sur ceux qui ont le plus besoin de toi.

L’effet papillon de la pensée intrusive

Que de dégâts peuvent provoquer quelques pensées folles, quelques mots de travers. Intrusives elles s’invitent quand même dans la tête.

Un esprit ainsi fort troublé peut envenimer sa propre vie et même répandre le chaos autour et en dehors de limites qu’il n’imagine pas.

Quelques mots suffirent
À mettre le feu aux larmes
Chaque seconde fait que ça empire
S’effondre mon chateau de cartes
Se déploie tout mon drame

L’envie que tout s’arrête
À défaut de pouvoir séparer
le bébé de l’eau du bain
Tout éteindre
Que plus jamais cela ne se répète

Chagrin terrible,
Tremblements de tout le corps
Tout en se disant la situation risible
Observateur critique et acteur en panique
Dédoublé, victime d’un mauvais sort

« Oh elle hyperventile, comme c’est attendrissant »
Tes mots pour rire, Juju, me hantent
Mais ça déclenche une accalmie
En boutade, je reproche au chat

Son absence de compassion
Il n’a pas bougé, ne pense qu’à la bouffe
Peut-être a-t-il raison
De ne pas faire trop de cas des sentiments
À la fin, gérer tout ce flot d’émotion ça rend ouf.