C’est le recoure à la violence qui est un choix, pas l’orientation sexuelle, la langue maternelle, l’ethnie ou l’origine.
Mois : octobre 2023
je n’ai pas su t’aimer
La rencontre fut joyeuse
Les débuts heureux
On s’aimait et rigolait
Le temps fit son travail destructeur
Le merveilleux devint l’acquis
Pour lequel on ne se bat plus
Qui est là et même parfois ennuie
Dans les petits gestes, les attentions
Tu semais des graines d’amour pourtant
Trop aveugle pour les avoir vus
Trop amnésique pour les avoir retenus
Comme je n’ai pas su t’aimer
Quand à mes côtés tu vivais
Et que maintenant tu nous as quittés
À qui suis-je redevable de cette affection
Dont au moment même tu aurais eu tant besoin.
De l’instant dernier, de ce regard échangé
Avant que tu ne t’effondre et ne cesse de respirer
Je me demandais ce que tu pensais
en me regardant ainsi
Et j’entendis une voix grave
qui n’était pas la tienne
Me dire « Je t’aime »
Et tout basculât, tu t’effondras, j’étais en choc
J’appelle les secours, ils sont vite là
Mais rien à faire, ils ne te réaniment pas
Une voix dit « non je ne reviendrai pas »
Je suis fâché tu as ignoré tes consultations
Qui auraient pu te sauver.
Tu as préféré sortir, xtc et autres speed
Toi qui voulais t’en sortir, toi qui voulais revivre
Des avertissements tu avais eu
Jamais tu n’y avais cru.
Alors toi qui me lit maintenant
Ne commets pas la même erreur
J’en serais fort triste à mon tour
Bien qu’en haut, on est accueilli avec leur amour
L’heure du départ sème toujours de la tristesse
Sur ceux qui ont le plus besoin de toi.
L’effet papillon de la pensée intrusive
Que de dégâts peuvent provoquer quelques pensées folles, quelques mots de travers. Intrusives elles s’invitent quand même dans la tête.
Un esprit ainsi fort troublé peut envenimer sa propre vie et même répandre le chaos autour et en dehors de limites qu’il n’imagine pas.
Quelques mots suffirent
À mettre le feu aux larmes
Chaque seconde fait que ça empire
S’effondre mon chateau de cartes
Se déploie tout mon drame
L’envie que tout s’arrête
À défaut de pouvoir séparer
le bébé de l’eau du bain
Tout éteindre
Que plus jamais cela ne se répète
Chagrin terrible,
Tremblements de tout le corps
Tout en se disant la situation risible
Observateur critique et acteur en panique
Dédoublé, victime d’un mauvais sort
« Oh elle hyperventile, comme c’est attendrissant »
Tes mots pour rire, Juju, me hantent
Mais ça déclenche une accalmie
En boutade, je reproche au chat
Son absence de compassion
Il n’a pas bougé, ne pense qu’à la bouffe
Peut-être a-t-il raison
De ne pas faire trop de cas des sentiments
À la fin, gérer tout ce flot d’émotion ça rend ouf.