Je voudrais ici faire part du fait que pendant un moment relativement long, j’ai été paranoïaque. Parce que ce qui m’arrivait ne m’était pas explicable par ce que je connais.
La peur et de mauvaises interprétations m’ont amené à imaginer des scénarios terribles et paranoïaques, à avoir peur de tout et de tout le monde, en cela y compris mes proches les plus aimants, les plus sincères.
Alors être confronté à des phénomènes surnaturels à mes yeux, des hallucinations et perceptions n’a pas toujours été rassurant.
Je ne sais l’impact, que j’espère minime, qu’auront eu mes scénarios catastrophes. Je constate que le monde va pas bien quand même, et que les extrémismes montent de toutes parts, les intransigeances aussi.
Mais ce n’était pas le but de ce billet, qui se voulait être des excuses, pour les rares personnes qui ont vu mes articles et qui auront l’idée saugrenue de revenir sur mon site, il y en a, j’ai même 385 commentaires en spam et quelques visiteurs journaliers.
Bref.
Je voulais également être un témoin affirmant que le monde des Esprits est très majoritairement bienveillant.
Les entités qui « dérangent » sont en général elles-même en souffrance, leur souhaiter du mal est contre-productif.
Sinon je serais tout le temps embêté, et il y a pourtant des moments de calme et de bien-être, des témoignages d’amour, de survivance, et des commentaires pour aider à corriger des défauts et de l’aide aussi sous diverses formes.
Je me trouve être un « mauvais » médium actuellement, et pourtant ils continuent à être patients et mesurés dans les échanges avec moi, à ne pas provoquer de douleurs trop fortes ni en tout temps. Je note cette clémence car je me doute qu’ils seraient capables de le faire sentir tout le temps s’ils le voulaient. Tout comme les dents gâtées que j’ai ne sont pas douloureuses, et cela mon dentiste ne se l’explique pas vu leur état.
La montée de la colère dans le monde me fait peur, y compris la mienne, que je constate au quotidien bien trop souvent par rapport à avant. Il m’est facile de reporter la faute sur ma médication, mais la part personnelle que je dois gérer est plus difficile à réguler désormais. Je ne l’explique pas entièrement, et ne l’assume pas très bien.
J’aimerais continuer à faire le bien, à être un bon garçon, comme mes parents sont fier d’avoir éduqué, de contribuer à aider avec les pétitions à mon petit niveau de citoyen d’un pays favorisé, mais je suis tellement rempli de doutes que je ne sais comment procéder, à qui faire confiance, ni même si j’aurai le moindre effet bénéfique, peut-être sera-t-il même négatif si je m’y prends pas bien… et cela m’effraie.
La peur de mal faire, associée au fait que je me souviens avoir mal agi, mal parlé, vociféré contre les uns ou les autres et craché dans la soupe quand j’aurais dû dire merci sincèrement. Des erreurs dont je me souviens trop facilement alors que le reste de ma vie échappe à ma mémoire, comme oubliée, perdue.
Alors je ne sais pas psychologiquement ce qui se passe en moi, ni même énergétiquement, spirituellement je ressens un conflit, et même si mes proches m’aiment beaucoup, j’ai très peur de les perdre. Peur d’être seul, peur de dépasser la limite, celle irréparable, celle qu’il ne faut jamais franchir au risque de perdre définitivement quelqu’un.
Mais je ne n’ai pas envie de mettre fin à mes jours, ce serait bête et je sais que dans l’autre dimension, je verrai alors la tristesse de mes proches survivants, ainsi que tout ce que j’aurais pu bien faire, l’aide que j’aurais encore apportée, l’amour que j’aurais encore partagé, et j’en serai alors couvert d’autant plus de remords d’avoir quitter prématurément cette vie, cette épreuve ou avoir à recommencer pareille existence pour les mêmes leçons.
Reste à voir comment l’utiliser proprement, sans me dénaturer, sans trahir mes valeurs auxquelles je dois m’accrocher contre vents et marées colériques et en aimant en vrai ce que je suis réellement, pas ce que je pense qu’on projète sur moi.
Je voulais présenter comme ceci mes excuses pour avoir induit en erreur avec ma parano et mes scénarios dystopiques emprunt de cinéma et d’inspirations fantasques. Si dans une mesure j’ai contribué à augmenter consédirablement le chaos dans le monde j’en suis sincèrement et profondément désolé.
Salutations,
Pierre-Philippe